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  • Jeong Eun-Jin

Séoul en tant que mythe dans ‘Le Piquet de ma mère’ de Pak Wansô


Nombreux sont les récits coréens qui mettent en scène Séoul, symbole de la modernité par opposition à la province, à la campagne, ou plus exactement au « pays natal », thème également cher à la littérature coréenne moderne. Plus que sa prodigieuse urbanisation, c’est sa population, composée en grande partie de gens venus y chercher une vie meilleure, qui très tôt attire l’attention de certains écrivains. Confrontées à la dure réalité qui les oblige à se débrouiller pour se faire une modeste place, ces « petites gens » doivent se livrer à une âpre lutte quotidienne où seuls leur apportent une maigre consolation les souvenirs de leur pays natal, auquel ils restent à jamais attachés et qu’ils se promettent de retrouver après avoir « réussi ».

Dans le premier volet de son récit autobiographique Le Piquet de ma mère, la romancière Pak Wansô, née en 1931, décrit une « montée à Séoul » qui constitue un véritable parcours initiatique. La narratrice raconte comment, son père étant mort d’une maladie bénigne, sa mère décide de quitter la campagne pour la « civilisation », c’est-à-dire la capitale, en l’emmenant ainsi que son frère aîné afin de leur assurer un avenir meilleur. De par son caractère complexe (visages multiples), la diversité des sentiments qu’elle fait naître chez les personnages et la structure du récit qui les conduit progressivement de la province au « centre », la ville de Séoul est dans ce texte plus qu’un décor, une sorte de deus ex machina jouant quasiment un rôle « actif ». La conclusion désenchantée du récit fait apparaître Séoul moins comme une réalité que comme un discours, un mythe qui mène au déracinement ceux qui se laissent prendre au piège de la fascination qu’exerce la capitale.


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1. Séoul à l’origine d’un mouvement centripète vers un centre vide


Le parcours suivi par la famille de la narratrice alors toute jeune est marqué par une série d’étapes qui, à première vue et en fonction des objectifs de la mère, correspondent à une progression : le val Pakchok (maison des grands-parents, pays natal) Songdo (une grande ville près du val Pakchok, dans l’actuelle Corée du Nord, qui se résume essentiellement pour la narratrice à la gare d’où elle prend le train pour Séoul, mais qui constitue tout de même pour elle un premier contact avec un « ailleurs », celui de la ville, une première approche du paradis promis) le quartier Hyoncho dans Séoul extra-muros (la famille habite d’abord dans une chambre louée, puis s’y achète une maison) Séoul intra-muros, le « vrai » Séoul, le but ultime de cette odyssée (dans un premier temps, seule la petite fille franchit cette limite symbolique en se rendant à l’école dans le quartier Maedong ; enfin toute la famille s’installe « dans-les-murs »).

Le déroulement du récit est rythmé par les lieux et les déplacements, repères sur l’échiquier où se meut l’obsession maternelle : s’installer dans Séoul « dans-les-murs », y « enfoncer son piquet ». Une petite précision est sans doute nécessaire : capitale depuis la dynastie de Chosôn (1392-1910), la ville de Séoul était une forteresse ceinte de murailles qui ont progressivement été détruites ; dans les temps modernes, malgré l’agrandissement de la ville, le vrai Séoul est resté pour beaucoup de gens celui que délimitent les quatre portes, vestiges de cette forteresse. Ce désir absolu qu’elle a de se rapprocher du centre, la mère en fait reposer la satisfaction sur les épaules de son fils, encore adolescent : « Pour maman, mon frère était un dieu » [p. 78] et ce « dieu » doit être l’instrument du miracle.

Les deux enfants sont, dans tous les sens du terme, subjugués par cet impératif, bien qu’étant pour leur part dans l’ignorance totale de la nature de ce monde tant convoité qu’ils ne peuvent entrevoir qu’à travers les affirmations péremptoires de la mère. A part celle du quartier Hyoncho, il y a très peu de descriptions de Séoul dans le texte. Ce centre qui attire comme un aimant et qui est à l’origine de tous les déplacements se trouve ainsi être un ensemble vide dans l’esprit des personnages, à la manière d’« une espèce de “foyer” vide de l’image que la communauté se fait du centre » dont parle Roland Barthes, ce centre « vécu comme un centre vide », mais « nécessaire à l’organisation du reste de la ville » [Barthes, p. 267].


Non seulement le centre est vide, mais ce mouvement centripète est accompagné et contrarié par d’autres mouvements, réels ou imaginaires. Le rêve maternel d’une ascension sociale a pour contrepoint la méfiance de la petite fille qui pressent une chute – métaphore d’un échec – dès le début du récit lorsqu’elle se fait enlever de sa chère campagne par sa mère qui l’emmène à Songdo : « Le chemin que nous montions était raide mais, à cause de ce sentiment qu’on m’entraînait de force, j’avais plutôt l’impression de tomber dans un gouffre. Comme devant l’inéluctable, j’étais saisie par une crainte qui me donnait le vertige » [p. 10]. « On m’entraînait de force » évoque bien une sorte de rapt, tandis que les mots « gouffre » et « vertige » préfigurent le tourbillon qui ne peut aboutir qu’à l’engloutissement, la destruction.

Sur le plan métaphorique encore, la force propulsive vers le centre – déplacement horizontal – se trouve freinée par un mouvement vertical : la famille ne peut accéder directement au « vrai Séoul », celui qui est « en terrain plat » [p. 118] où elle finira par arriver. Comme dans toute quête initiatique, il existe des cercles concentriques et des épreuves, comme cette montée qui paradoxalement éloigne la famille du centre idéal alors qu’elle s’en est rapprochée en quittant le village, lorsqu’elle s’installe dans le quartier Hyoncho, proche du sommet de la colline qui est le domaine de l’exclusion (ce sommet est le refuge des lépreux, les bannis par excellence dans la plupart des civilisations). Puis elle déménage encore pour devenir propriétaire d’une maison, mais cette « ascension » sociale s’accompagne d’une autre ascension qui elle, contrarie encore le projet puisque cette accession à la propriété les oblige à monter encore plus haut dans le bidonville – et donc à reculer d’une case sur l’échiquier de l’ambition finale !

Il est par ailleurs remarquable que ces différents déplacements – vers le centre, vers le haut – s’accompagnent d’un autre mouvement, de construction celui-là : plus la petite fille se rapproche du but mythique, plus son univers se rétrécit, tel un météorite de glace perdant de sa matière à mesure qu’il se rapproche du soleil. La mère lui interdit de fréquenter les voisins : ce qui est au départ une simple consigne de bonne conduite de locataire (« Ne joue pas avec la fille du propriétaire » [p. 53]) se mue peu à peu en un véritable interdit (« Ne joue pas avec les enfants du quartier, il n’y en a pas un seul qui soit fréquentable » [p. 64]). De sorte que la fillette reste enfermée dans la chambre : « Il me restait, comme espace de jeu, la chambre d’à peu près trois mètres carrés, un crayon et un cahier » [p. 67] – ce « crayon » et ce « cahier » étant par ailleurs les symboles prémonitoires de la seule forme de liberté qui lui sera accessible, à savoir l’écriture. Lorsque la mère réussit à inscrire sa fille dans une école « dans-les-murs » en empruntant l’adresse d’un parent qui est lui un « vrai » Séoulien, la petite fille finit par se sentir complètement exclue : « Je n’avais pas d’amies dans le quartier et je ne pouvais pas m’en faire non plus à l’école. Les filles de l’école qui habitaient toutes près de l’école avaient formé dès le départ des groupes » [p. 97-98].


Autre constat d’échec, la famille vit bien désormais à Séoul, mais dans la misère (« Dans cet entassement de caisses qui formait comme un mur, il n’y en avait même pas une qui soit notre maison » [p. 51]) et côtoie des exclus (« lie de la société » [p. 58], comme les désigne globalement la mère). La mère finit même par découvrir que ce qu’elle croyait être une aire de jeu où allait chaque jour sa fille est en fait l’esplanade d’une prison ! Le choc causé par cette révélation est si rude pour son amour-propre qu’elle doit se raccrocher à ces origines qu’elle méprisait auparavant pour se sentir différente de ses voisins : « Quand maman était venue me chercher à la campagne, elle se disait une vraie Séoulienne, mais, ça, c’était de son invention. En fait, elle avait un complexe d’infériorité et elle était frustrée parce que, comme elle habitait “hors-les-murs”, elle n’était pas encore devenue séoulienne. Il y avait une corrélation étrange entre le fait qu’elle s’appuyait sur la famille du village, qu’elle avait pourtant reniée dans un accès de désespoir et de mépris, et cette attitude qui consistait à compenser son sentiment d’infériorité d’habiter “hors-les-murs” en traitant ceux qui y vivaient de lie de la société, de gens infréquentables. Mais maman, bien loin d’arriver à résoudre cette contradiction, s’y enfonçait de plus en plus » [p. 79-80].


Quant à la fillette, elle vit le drame de ces enfants mutants à qui leurs parents imposent un changement de statut social accéléré sans être à même de leur en donner le mode d’emploi et qui ne sont plus de nulle part. Incapable de se faire accepter par la société intra-muros qu’elle côtoie dans le cadre de l’école, elle perd par ailleurs ses valeurs d’autrefois. Revenue au village pour les vacances dans des atours de citadine que sa mère lui a confectionnés pour qu’elle y fasse impression, elle se trouve en fait ridiculisée aux yeux de ses grands-parents : « On dirait tout à fait la fille qui, au cirque, fait grincer son violon » [p. 110], déclare le grand-père. De même, sa mère lui achète une paire de patins à glace pour qu’elle puisse se pavaner en singeant la mode séoulienne devant les petits villageois qui eux font de la luge ; la condamnation de l’aïeul se fait plus sévère encore : « Si on l’a laissée partir en ville, c’est pour apprendre à la manière moderne ou des trucs comme ça. Et tout ce qu’elle a appris, c’est la danse des pois des chamanes de la montagne Dokmul ? » [p. 111]. Le fossé est creusé : pour la première fois, la petite fille considère d’un regard critique celui qu’elle admirait et respectait jusque-là. « Mon grand-père était comme une grenouille qui n’est jamais sortie de sa mare et il me faisait pitié. Moi, j’avais déjà vu et appris des tas de choses, et mon grand-père, jusqu’au jour de sa mort, aurait comme unique univers le val Pakchok et il mourrait sans en être sorti » [p. 112]. Verdict qui en même temps la culpabilise : « Une telle pensée méprisante n’était pas très belle de la part d’une gamine comme moi ; mais voilà : j’étais déjà imprégnée de l’atmosphère de Séoul… » [p. 112]. Il est clair dans la façon qu’a la narratrice d’évoquer « l’atmosphère de Séoul » et ses conséquences sur le tissu familial et social qu’à rebours de la vision idyllique qu’en avait sa mère, la grande ville n’engendre que destruction et désillusion.


En fait, même s’il l’est dans la matérialité des faits, ce centre mythique ne sera jamais atteint psychologiquement par la famille – précisément parce qu’il n’avait d’autre réalité que mythique. La narratrice devenue adulte explique brièvement dans l’épilogue que plus tard, son frère a fini par acheter une maison intra-muros, mais elle ne s’attarde pas sur cet épisode. De toute façon, Séoul intra-muros tant rêvé par la mère ne peut plus avoir de sens s’il en a jamais eu car il ne constitue désormais qu’un banal « centre-ville » dans l’immense agglomération qu’est devenue la capitale. La suite du récit est tout aussi significative de l’échec. Dans le second volet, le frère, le « dieu » de la mère, meurt dans la misère pendant la guerre de Corée (1950-1953) pour avoir été un moment communiste et ses cendres sont jetées dans la mer à l’endroit d’où on peut apercevoir le pays natal. Enfin, beaucoup plus tard, dans le troisième volet, la mère décède et malgré le souhait exprimé de son vivant de rejoindre son fils, elle est enterrée dans un cimetière de la banlieue de Séoul, ultime pied de nez du destin qui la refoule définitivement de ce centre tant convoité et atteint au terme de bien des peines. Mais dans le premier volume déjà, parvenue à ce qui devrait être son triomphe, c’est-à-dire l’installation dans le Séoul « dans-les-murs », elle semble perdue, se référant sans cesse à la période où elle et ses enfants habitaient le quartier excentré de Hyoncho, celui où elle avait planté ce « piquet » auquel son esprit restera finalement attaché par une corde invisible. Mentalement, elle ne sera jamais entrée dans Séoul. Quant à la petite fille, elle échouera dans la mutation que voulait sa mère parce qu’elle aura dû se confronter à deux concepts mythiques : celui de Séoul et celui de « femme moderne » – ce que sa mère voulait qu’elle devienne en venant à Séoul, sans avoir jamais été capable d’expliciter cette notion. Sommée de satisfaire à ces deux exigences plus rêvées que réelles sans qu’on lui donne les moyens conceptuels d’y parvenir, elle continuera une fois adulte à errer dans les limbes à la recherche de son identité perdue.


2. Séoul et sa dimension « érotique »


Inaccessible, le centre reste abstrait aux yeux des personnages, même si en même temps tout le monde a ses idées en la matière. Rappelons ce que Barthes a dit à propos de Paris : « Paris en tant que centre, pour la périphérie, [est] toujours vécu sémantiquement comme le lieu privilégié où est l’autre et où nous-mêmes sommes l’autre » [Barthes, p. 269].

Le sémiologue emploie indifféremment les mots « érotisme » ou « socialité » pour décrire la ville comme le lieu de rencontre avec l’autre. Cette notion nous aide à comprendre le rêve de la mère qui ne vit pas le présent, mais le « quand-ton-frère-aura-réussi », incantation qu’elle psalmodie inlassablement devant sa fille. Les personnages se nourrissent de l’espoir de se voir autres que ce qu’ils sont aujourd’hui une fois qu’ils auront atteint ce centre. Typique en est l’exemple de la « femme moderne » que la mère veut à tout prix que sa fille devienne ; cette « femme moderne » n’est qu’une « image de l’autre » : « Si tu deviens une femme moderne, tu n’auras pas comme ta maman les cheveux attachés sur la nuque, tu les relèveras en chignon. Pour tes habits aussi, tu porteras une jupe noire qui descend jusqu’au mollet, des souliers à talons hauts et tu tiendras un sac à main » [p. 40-41]. La petite fille ressent la présence virtuelle de cet autrui comme une menace : « A la ville, il y avait aussi un piège et, moi, j’avais peur de ce piège qui devait me métamorphoser en je ne sais quel être inconnu » [p. 29].

L’« érotisme » barthesien pourrait désigner, par extension, le fait que Séoul provoque des sentiments aussi forts que variés chez les personnages comme convoitise, jalousie, mépris ou haine et que ces sentiments s’entremêlent chez un même personnage. La ville est représentée dans la tête de chacun par un certain nombre d’objets ou d’incarnations. Comme objets, on peut citer « lunettes », « sucreries » pour la petite fille, et parmi les incarnations de Séoul :


— Séoul plaisir : « Par la suite aussi, je ne pus me défaire de mon envie de savourer ce goût sucré de la ville, si différent de celui des gâteaux de la campagne » [p. 46]. Cette envie de la petite fille est d’autant plus compréhensible que son frère la prive de ce premier plaisir de Séoulienne.

— Séoul lieu magique : « Maintenant que tu vas à Séoul, tu me rapporteras un de ces nouveaux médicaments occidentaux » [p. 33] ; « A Séoul, on peut prendre le tramway, on est transporté assis, quel que soit l’endroit où on veut aller » [p. 35], explique la mère à sa fille qui se plaint d’avoir mal aux jambes, mais la réalité s’avère tout autre car elles doivent grimper à pied la colline du quartier Hyoncho.

— Séoul menace : la ville « me faisait peur. Peut-être était-ce parce que ce mot était lié dans mon esprit à celui de “réussite” : tout le monde disait que, si on allait à la ville il fallait absolument réussir » [p. 20] ; « Je pressentais intuitivement que les grandes personnes et la ville étaient en train de fabriquer un terrible piège dans lequel mon frère serait pris » [p. 21] ; « Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’était une femme moderne mais il me paraissait évident que ça faisait partie du complot que maman et la ville tramaient pour me mettre la bride sur le cou et que ça ressemblait au “tu dois réussir” dit à mon frère » [p. 27] ; « Que devenir quelqu’un de la ville fût justement s’adapter à ce type d’ordre, je le sentais instinctivement, avant même qu’on ne me l’eût appris. Je percevais que la liberté dont j’avais joui comme un animal sauvage était déjà bridée » [p. 35].


Il apparaît clairement à travers ces exemples que Séoul n’est autre dans le récit qu’une somme de croyances individuelles. Il ne s’agit pas de savoir si elles sont vérifiées ou non : ce qui compte, c’est que cette relation sémantique qu’entretiennent les personnages avec la ville est tellement dominante qu’elle se substitue à la réalité.


Michel Leiris résume ainsi le rôle de la ville de Rome dans La Modification de Michel Butor : « En tant que mythe aux aspects fuyants et ambigus dont les racines plongent au plus profond, Rome restera pour le personnage une énigme à laquelle il considère qu’il ne peut pas apporter de réponse. En tant que ville, elle gardera son privilège bien qu’il ait pris conscience de ce qu’elle a précisément de mythique et qu’il soit donc démystifié » [Leiris, p. 229].


Dans le récit de Pak Wansô, la tentative d’entrer dans le « vrai Séoul » rêvé par la mère se solde par un échec, comme nous l’avons vu plus haut, car il reste justement « pour le personnage une énigme à laquelle il considère qu’il ne peut pas apporter de réponse ». Consciente de l’« extraordinaire hauteur de [l’]idéal » [p. 124] que sa mère projetait sur son avenir, à savoir celui de la « femme moderne », « femme libre qui peut faire tout ce qu’elle veut, c’est elle qui décide » [p. 41], la narratrice devenue adulte s’écrie : « Comme je suis loin d’avoir réalisé ce que maman pensait qu’une femme moderne devait être ! » [p. 124]. Séoul en tant que mythe reste un idéal abstrait, insaisissable, et ne laisse à la narratrice qu’une conscience tenace et cruelle, celle de ne pas avoir été à la hauteur, d’« être toujours “hors-les-murs” » [p. 124]. Parce qu’au bout du compte, c’est à Hyoncho, c’est-à-dire à la frontière du « vrai » Séoul que sa mère aura planté ce piquet auquel elle et ses enfants seront restés attachés, à quelques pas des verts pâturages.


Jeong Eun-Jin


 

Références :

– BARTHES Roland, « Sémiologie et urbanisme » (conférence de 1967, publiée en 1970), in L’Aventure sémiologique, Paris, Editions du Seuil, coll. « Essais », 1985, pp. 261-271. – LEIRIS Michel, « Le réalisme mythologique de Michel Butor », in M. Butor, La Modification, Paris, Editions de Minuit, coll. « Double », 1957, pp. 287-314. – PAK Wansô, Le Piquet de ma mère, traduit du coréen par Kang Gobae et Hélène Lebrun, Arles, Actes Sud, 1993. Le premier volet qui fait l’objet de notre étude date de 1980. Sa traduction en français a paru en 1993. Le second a été publié en 1981 et le troisième et dernier en 1991. L’ensemble a depuis été publié par Actes Sud.


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