La Corée dans ses fables de Patrick Maurus
Comment parler d’un autre pays ? A moins de se laisser aller à ses impressions ou à répéter ce qu’on aura entendu sur place ou lu dans un journal, la question n’est pas simple.
S’astreindre des années à en étudier la langue, l’histoire, la littérature ou autre est un bon viatique mais ne vaccine pas contre l’opinion, l’idée toute faite, le logocentrisme. La méthode ici choisie, la sociocritique, se propose de ne foncier la réflexion que sur ce que les Coréens disent d’eux-mêmes, sans considérer a priori que ces Coréens existeraient ou seraient dotés d’une spécificité évidente.
Il s’agit donc de prendre au sérieux et même au pied de la lettre ce que la Corée, les Corées disent d’elles-mêmes, et surtout le discours de victimisation qu’elles partagent. Ainsi, tous les lieux communs, miracle, nationalisme, sont-ils remis en perspective, en particulier avec le social-darwinisme.
Car ce que dit de lui un pays n’est ni vrai ni faux mais forme l’ensemble de ses représentations identitaires. Ce qu’on appelle ici des fables. Analysables à la condition de toujours se rappeler qu’elles sont vues, d’ici, à partir d’autres représentations.
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Patrick Maurus
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